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Je suis naturiste depuis depuis pas
mal d'années, et une
question finit par me tarauder l'esprit : mais qu'y a-t-il
de commun entre les naturistes, à part le fait de se
mettre nu ? Cette question, peut-être n'est pas
politiquement correcte, ni très consensuelle et
certainement pas non plus la réponse que je serais
tenté d'y apporter, pour l'instant : il n'y a
pratiquement rien en commun. J'ai pu aussi constater ce
phénomène depuis des années, en centre
naturiste où les rencontres par affinités
auraient très bien pu se faire n'importe où
ailleurs ( au travail, dans des vacances "textiles" ), les
affinités d'individus ne se déterminent pas
pas rapport au naturisme et l'on éprouve autant
d'antipathie que de sympathie pour les autres que dans
n'importe quel lieu. Je me demande si le mouvement naturiste
n'est pas dans une impasse, rançon de son
"succès" et qui le vide de son contenu par souci de
plaire à tout le monde.Il faut bien noter aussi que
le mouvement naturiste depuis sa reconnaissance officielle
par l'état à perdu tout caractère
militant et revendicatif, se contentant d'un naturisme que
l'on pourrait appeller de "banthoustan"dans des camps
savamment éloignés de la population
habillée, c'est un peu la politique de l'aparteid qui
ne gêne au fond personne, surtout pas les
gestionnaires des centres de vacances qui chaque
été ouvrent des tiroirs caisses qui se
remplissent du bel argent de millions de naturistes
français et étrangers. Quelques plages
"sauvages" ou autorisées par des municipalités
connaissant leurs intérêts, surtout ceux de
leurs commerces, ne font que confirmer cette vision d'un
naturisme devenu un service d'une société
marchande jusque l'os où tout se paie. Bien sur il
reste quelques "Mohicans"( ce mot est sympathique pour moi )
animant contre vents et marée de petits clubs
naturistes associatifs, mais ils sont complètements
marginalisés dans une fédération
française du naturisme phagocitée par les
centres de vacances alimentant les finances des quelques
revues naturistes, par des publicités
omniprésentes. Nous n'avons plus rien à dire
car le naturisme a été dévoré
par l'à-poilisme. Dominique, 2004. |
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