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Et il répondit :Vos vêtements dissimulent beaucoup de votre beauté, mais ils ne cachent point ce qui n'est pas beau. Et bien que vous recherchiez en vos habits le sceau de votre liberté, il se peut que vous y trouviez un harnais et une chaîne. Puissiez-vous accueillir le soleil et le vent avec plus de votre peau et moins de vos vêtements. Car le souffle de la vie est dans le soleil et la main de la vie est dans le vent. Et je dis : Oui, c'est le vent du nord, mais la honte fut son métier et l'amolissement des tendons son fil. Et son travail achevé, il rit dans la forêt. N'oubliez pas que la pudeur n'est qu'un bouclier contre l'oeil de l'impur. Et quand l'impur ne sera plus? Que sera la pudeur sinon une chaîne et une souillure de l'esprit? Ce texte a été publié par l'En-dehors de E.Armand, en janvier 1935.) |
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Bois gravé de Louis Moreau. |
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